Plagiat académique : quel est le taux de plagiat acceptable ?
Table des matières
- C’est quoi le plagiat ?
- Quel est le pourcentage de plagiat autorisé ?
- Comment vérifier le taux de plagiat ?
- Comment procéder pour interpréter les résultats de plagiat ?
- Quelles sont les raisons pour lesquelles les universités utilisent des logiciels anti-plagiat ?
- Par quels moyens les universités arrivent à détecter le plagiat ?
- 7 conseils pour éviter le plagiat lorsque votre université utilise un logiciel anti-plagiat
L’une des étapes après la finalisation d’un mémoire ou d’une thèse est le contrôle du plagiat. En effet, il y a un taux de plagiat acceptable pour les étudiants. Et pour savoir combien de pourcentage de plagiat est autorisé, il faut se rendre dans chaque université pour avoir les informations sur leurs normes. Découvrez ici l’essentiel à retenir sur le plagiat et sa quantité dans vos travaux.
Contrairement à la croyance populaire, le plagiat ne consiste pas seulement à copier le travail d’un tiers (quelle que soit sa nature), de manière consciente ou non. On parle de ce terme lorsque l’auteur ou le propriétaire du travail copié n’est pas mentionné, cité ou reconnu par son statut, dans la copie. Qu’est-ce que le plagiat donc ? Il s’agit d’un acte illégal, un vol intellectuel préjudiciable et punissable par la loi.
Il peut être volontaire ou intentionnel dans le sens où il s’agit d’une action de copier-coller d’un texte et sans citation de la source de façon délibérée. On parle de plagiat involontaire lorsque l’auteur n’arrive pas à faire mention du véritable auteur malgré lui. Mais dans les deux cas, il est censuré.
Les sanctions dans ce genre de situation sont diverses. En milieu universitaire, la punition peut être une suspension ou une expulsion. Ou bien même cela peut conduire à une poursuite judiciaire.
Les types de plagiat peuvent être différents selon les œuvres. On distingue :
Universellement, il n’existe pas un pourcentage fixe de plagiat autorisé. Il faut savoir que le taux de plagiat acceptable est fixé selon chaque établissement. Il tourne généralement autour de 25% dans la plupart des établissements. Mais il y a quelques grandes écoles qui ont un taux relativement faible, allant à 5 % maximum. Cela revient donc à chaque étudiant de se rapprocher de son établissement scolaire afin d’avoir les informations concernant le taux de plagiat acceptable. Comme exemple l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne à un maximum qui est de 5 %. Et l’université Toulouse 1 Capitole – à 15 %.
En ce qui concerne le taux de plagiat des articles de blogs, des travaux professionnels il n’y a pas un pourcentage fixe. L’auteur d’une publication ne définit pas son maximum. Donc, pour éviter tout problème, il faut s’abstenir de tout plagiat. Parce que dans cette situation, peu importe sa quantité, l’auteur de la publication peut décider de vous poursuivre en justice.
Type de travaux | Pourcentage de plagiat autorisé |
---|---|
Travaux universitaires | Variable selon l’établissement |
Grandes écoles | 5 % maximum |
Université Paris 1 Panthéon Sorbonne | 5 % maximum |
Université Toulouse 1 Capitole | 15 % maximum |
Articles de blogs/travaux professionnels | Aucune tolérance |
Pour calculer le taux de plagiat toléré, il y a plusieurs moyens ou méthodes. Il y a la méthode manuelle (ou la plus ancienne) et la méthode logicielle (ou la nouvelle).
Concernant la méthode manuelle, il faut procéder de manière rigoureuse et lente. Tout d’abord, il faut sectionner le texte en plusieurs parties. Ensuite, parcourir les sources en ligne tout en insérant des briefs dans la barre de recherche Google ou autre, afin d’avoir accès aux publications, articles, documents sur le sujet. Passez maintenant à l’identification. Un passage est plagié s’il est identique à celui d’une des sources en ligne. Ou si l’idée de la source a été paraphrasée sans qu’il n’y ait une mention de la source d’origine. À la fin, divisez le nombre de mots plagiés par le nombre total de mots de votre texte puis multipliez le résultat par 100. Vous obtiendrez ainsi votre pourcentage de plagiat.
Très rapide, la méthode logicielle semble la plus précise et fiable à utiliser. En voici d’ailleurs quelques uns parmi les plus fiables :
- Copyleaks ;
- Quetext ;
- Plagiarism Detector ;
- Scribbr ;
- Compilatio Studium;
- Turnitin
- Etc.
Rendez-vous sur le site de ces logiciels. Il suffira d’importer ou de coller votre texte. L’outil se chargera de faire ressortir les parties plagiées dans un délai court et rapide. Il vous donnera même les vraies sources des parties plagiées avec exactitude. Dans son rapport de plagiat, le logiciel vous donnera le taux de plagiat du texte. Vous n’aurez pas besoin de le calculer. Mais sachez que ces instruments sont pour la plupart payants.
Que vous ayez adopté la méthode manuelle ou la méthode logicielle lors de la vérification du taux de plagiat, il y a certains points que vous devez comprendre. Il faut donc savoir interpréter les résultats de plagiat. Et pour le faire vous devez vous focaliser sur quelques points.
Le tout premier, ce sont les sources identifiées. Les différentes sources consultées pour la vérification du taux de plagiat, vous seront présentées. Ainsi, vous pourrez identifier les parties qui ont été copiées ou qui sont similaires à l’originale. Comparez minutieusement les sources d’origine avec votre texte afin de mieux juger.
À la fin, vous pouvez conclure vous-même et faire ressortir le type de plagiat dont il est question. Pour cela, il est nécessaire de connaître au préalable ses types existants. Ce serait donc facile pour vous d’identifier l’erreur que vous avez commise et comment.
Sur la base des directives de votre université, vous pouvez interpréter ou juger si votre taux de plagiat calculé est dans les normes requises.
L’utilisation des logiciels anti-plagiat s’est étendue à tous les niveaux. Des milieux professionnels, académiques en passant par les milieux scolaires, ces outils permettent de vérifier l’authenticité des travaux produits. Tout d’abord, les universités et institutions universitaires doivent assurer l’intégrité académique. Les logiciels anti-plagiat permettent donc aux universités de détecter les cas de plagiat et de prendre les mesures disciplinaires appropriées.
Ils veulent aussi promouvoir l’apprentissage authentique. L’utilisation des logiciels anti-plagiat va amener les étudiants à produire un travail original et réfléchi.
Une des raisons est la protection des droits de propriété intellectuelle. Le plagiat est un viol du droit de propriété intellectuelle. En faisant recours aux logiciels, les universités s’assurent que les étudiants respectent les droits d’auteur et les autres droits de propriété intellectuelle.
En plus, ils veulent faciliter le travail aux enseignants. La correction des travaux de mémoire est très épuisante pour les enseignants. En exploitant correctement les logiciels anti-plagiat ils seront d’un soutien important dans le maintien de l’intégrité et de la réputation des universités et institutions académiques.
Voici donc quelques exemples de logiciels anti-plagiat utilisés par les universités :
- Compilatio ;
- Turnitin ;
- Urkund ;
- Plagiarism Checker X.
Et parmi les universités qui utilisent ces logiciels de vérification de plagiat on peut citer :
- Université de Bordeaux ;
- Université de Lyon ;
- Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ;
- Université Grenoble Alpes ;
- Université Toulouse 1 Capitole.
Les universités utilisent différentes méthodes pour détecter le plagiat. Premièrement, on a les logiciels anti-plagiat. Ils comparent le texte soumis par l’étudiant à des sources en ligne (des articles, des livres, des sites web et des travaux d’étudiants antérieurs). Ensuite, ils génèrent un rapport indiquant le pourcentage de texte copié ou paraphrasé à partir d’autres sources. Le rapport de plagiat fait ressortir les passages du texte qui sont identiques aux sources existantes.
Il existe également d’autres méthodes un peu moins conventionnelles pour détecter le plagiat. Cependant, ils ne peuvent être appliqués que par des personnes ressources ayant une connaissance approfondie de leur discipline. Ces personnes doivent être reconnues comme les plus grandes figures de la discipline et doivent avoir une solide connaissance des méthodes de détection.
Généralement, il s’agit de personnes ayant des grades ou niveaux d’étude élevés : enseignants-chercheurs, professeurs, docteurs, etc.
Avec les nombreuses productions qu’ils ont eu à examiner et à lire pendant leurs carrières, ils peuvent connaître des travaux plagiés. Ils peuvent même déterminer approximativement le taux de plagiat en examinant attentivement les copies. En exploitant certains outils spécifiques, ils sont capables de remonter à la source où le travail a été copié et peuvent identifier les paraphrases et réécritures.
Les universités pour détecter ou confirmer un plagiat peuvent convoquer un conseil de discipline. Cela n’est possible qu’en cas d’urgence.
Il revient donc à chaque étudiant de respecter les règles et normes de son université et d’éviter tout plagiat en citant correctement ses sources après chaque rédaction et en produisant un travail original.
Voici ci-dessous quelques conseils pour vous aider à éviter le plagiat :